Récemment, j’ai eu l’opportunité de me plonger dans le dernier numéro de Fibre Mood, le numéro 29, et j’ai été immédiatement séduite par le patron de la robe Alberthe. En tant que passionnée de couture, j’adore relever de nouveaux défis et explorer des designs innovants. Aujourd’hui, je vais vous raconter mon aventure avec la robe Alberthe, une création prometteuse mais qui m’a réservé quelques surprises.
Le choix du patron : robe Alberthe
La robe Alberthe se distingue par son encolure haute croisée sur le devant et ses pinces sur les coutures côtés, censées garantir une coupe ajustée.
La couture côté gauche est dotée d’une fermeture Éclair invisible.
Ce patron se décline également en top, offrant une polyvalence appréciable.
Les tailles disponibles vont du XS au 3XL, et le niveau de difficulté est évalué à 3/5, ce qui en fait un projet accessible pour les couturières intermédiaires.
Le tissu : un coupon de lin bleu marine
Pour ce projet, j’ai suivi les recommandations du magazine et opté pour un tissu qui mettrait en valeur les lignes épurées de la robe. J’ai choisi un coupon de 3 mètres de lin bleu marine acheté chez « Les Coupons de Saint Pierre ».
J’aime le lin et son allure chic et intemporelle. Ce coupon me semblait parfait donc pour cette création.
Le magazine suggérait également des tissus comme la popeline, le coton sergé, le polycoton, le jean ou le chambray pour une version plus structurée. Des matières plus fluides comme la double gaze, le seersucker, le lyocell ou le crêpe pour un effet plus léger.
La réalisation du modèle
La réalisation de la robe Alberthe a commencé par le décalquage des nombreuses pièces du patron réparties sur les planches A à F.
Armée de ma règle souple Clover, j’ai ajouté les marges de couture sans difficulté. Cependant, je n’avais pas de fermeture à glissière de 40 cm comme préconisé, alors j’ai utilisé une fermeture de 22 cm, ce qui s’est avéré suffisant.
Si la réalisation en elle-même ne posait pas de problèmes majeurs, le seyant du modèle a été plus complexe à gérer.
En suivant le tableau des mensurations, j’ai cousu une taille XL, mais celle-ci s’est avérée beaucoup trop grande au niveau de la poitrine. Après quelques ajustements laborieux, j’ai tout décousu pour retailler le haut en taille M, tout en conservant le bas de la robe en XL avec une courbure redessinée pour rattraper les côtés.
Le résultat final : une déception inattendue
Malheureusement, même en taille M, la robe ne m’a pas donné satisfaction.
Elle n’était toujours pas assez ajustée au niveau de la poitrine. J’ai envisagé d’ajouter un pli creux de 3 cm dans le dos pour améliorer l’ajustement, mais après m’être longuement regardée dans la glace, j’ai décidé de ne pas poursuivre les modifications. La robe, malgré tout le travail investi, ne répondait pas à mes attentes. Il était temps d’accepter l’échec et de penser à recycler ce beau coupon de lin bleu marine.
En conclusion : une expérience instructive
Ce projet m’a laissé un goût amer, car j’avais beaucoup d’espoir pour la robe Alberthe. La coupe et la construction semblaient prometteuses, mais les résultats n’ont pas été à la hauteur. Peut-être que le patron n’est pas aussi bien ajusté qu’il devrait l’être, ou que les aisances ont été mal estimées. Les avis positifs des testeuses, souvent rémunérées en tissus, en fil ou autre, me laissent perplexe.
Cependant, chaque expérience de couture est une leçon.
Je partage ici mon avis sincère et espère que cela pourra aider d’autres couturières à faire des choix éclairés. Si vous avez des suggestions ou des retours sur la robe Alberthe, n’hésitez pas à les partager sur Instagram.
Merci de m’avoir suivie dans cette aventure couture ! Si vous avez apprécié cet article, partagez-le et abonnez-vous à mes réseaux sociaux pour ne rien manquer de mes prochaines créations.
À bientôt pour de nouvelles aventures couture !